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Misterbricolo réalise un muret de soutènement dans son jardin ...


Lorsque le terrain est en pente et qu’il existe un risque de ravinement, voire d’éboulement, la réalisation d’un muret de soutènement s’impose. Mais il peut aussi n’avoir qu’un but esthétique pour délimiter par exemple un aménagement paysager. Muret de soutènement dans un jardin en pente. On ne construit pas de la même manière un muret décoratif de jardin et un mur de soutènement destiné à contenir des milliers de mètres cubes de terre à proximité d’une maison. Dans le premier cas, l’ouvrage n’aura pas à subir de poussées très importantes, dans le second il devra résister à des pressions considérables. Ce type de mur est généralement réalisé en bloc de béton armés en "T" renversé (dits "autostables") et nécessite de réelles compétences. L’alternative consiste alors à réaliser un muret dit "de poids" de quelques dizaines de centimètres de hauteur jusqu’à 1,20 m.

Utiliser du béton armé pour les fondations

Si le béton est réservé aux éléments de murets autostables, la pierre et le parpaing sont les matériaux les plus utilisés pour ce genre de réalisation. La brique, même pleine, est à proscrire. La pierre de pays, de formes irrégulières, est utilisée pour des murets de pierre sèche ou des murets maçonnés au mortier de chaux, au mortier bâtard ou au mortier de ciment. Quant à la pierre de taille ou au parpaing, ils sont à maçonner comme les murs d’une construction traditionnelle. Des parpaings peuvent être utilisés pour la structure du mur, les pierres de pays ou les pierres de taille montées en façade. Dans presque tous les cas, il est nécessaire de réaliser une semelle de fondation en béton armé dont la largeur doit être de 10 cm plus importante que l’épaisseur du mur. Pour un simple muret, nul besoin d’une semelle de fondation ferraillée, une simple couche de béton de 5 à 10 cm de profondeur est nécessaire. Les fondations sont d’autant plus profondes que les risques de gelée sont importants. La façon la plus ancienne et la plus traditionnelle de réaliser un muret de soutènement est d’empiler les pierres les unes sur les autres, les espaces entre les grosses pierres étant comblés par de plus petites ou des éclats, les interstices restant assurant le drainage. À défaut d’une semelle en béton armé, une assise en pierres plates sert de base à la construction. Les plus belles pierres forment le parement, les autres servent au remplissage. Si le terrain est humide, le caractère continu de la construction impose un soin particulier pour garantir un bon drainage de l’eau de ruissellement et d’infiltration. On veillera alors à un remplissage de remblai drainant derrière le mur, voire à créer des barbacanes (ouvertures) dans la structure du mur pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie.

Un montage au cordeau

  • Matérialiser la ligne du muret à l’aide de piquets et d’un cordeau

  • Tracer le long du cordeau tendu, au plâtre sec, l’emplacement du terrassement. Retirer ensuite cordeau et piquets.

  • Creuser à la pioche une tranchée d’une dizaine de centimètres de profondeur.

  • Dégager la terre à la pelle.

  • Rejeter la terre sur la partie haute du talus, elle servira pour le remblayage. Lire la suite de l'article

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