Misterbricolo est l'ami d'Anah ...
Depuis le 1er janvier 2009, l'Agence nationale pour l'habitat (Anah) a renforcé son arsenal de subventions envers les propriétaires, notamment les plus
modestes, dont le logement nécessite des travaux d'amélioration énergétique. Subvention pouvant s'élever jusqu'à 35% du total de la facture, éco-primes... Tour d'horizon des aides.
En 2009, l’Anah bénéficie d’un budget "historiquement élevé", puisque le Plan de relance du Gouvernement l’a dotée d’un fonds exceptionnel d’Etat de 200 millions d’euros, soit 100
millions d’euros destinés à 50.000 propriétaires occupants modestes supplémentaires, 50 millions d’euros pour traiter les copropriétés dégradées et 50 millions d’euros pour accélérer les Opah
(opérations programmées d’amélioration de l’habitat) en cours. "Nous avons des moyens importants. Il faut maintenant qu’ils soient contractualisés très vite", estimait le 5 février
dernier Marc-Philippe Daubresse, son président, lors d'une journée nationale du renouvellement urbain des centres anciens.
Premiers servis : les propriétaires. Sous réserve de plafonds de ressources, ils peuvent en effet bénéficier de subventions pour leurs travaux. Sécurité, confort, isolation acoustique, salubrité,
équipement, accessibilité et adaptation aux personnes handicapées... La liste des travaux concernés est longue ! Les travaux d'amélioration énergétique sont particulièrement mis en avant avec,
notamment, la mise en place de nouvelles éco-primes. Désormais, depuis le 1er janvier 2009, 1.000 € sont versés en plus de la subvention aux propriétaires occupants "très sociaux" et
2.000€ aux propriétaires bailleurs. Le 11 février dernier, lors de la signature d'un partenariat avec GDF-Suez (voir encadré) l'Anah a également annoncé la mise en place d'un dispositif renforcé
envers les foyers très modestes (gagnant moins de 1500€/mois), qui s'engagent dans des travaux d'isolation et de chauffage.
Des conditions cumulatives de ressources et de nature des travaux
En règle générale, pour obtenir ces subventions et éco-primes, des conditions cumulatives de ressources* et de types de travaux sont nécessaires*. Ainsi, par exemple, pour les plus modestes, dont
les revenus sont inférieurs ou égaux à 17.723€ (en province) ou 22.220€ (à Paris) par an pour une famille de quatre personnes, la subvention peut aller jusqu'à 35% et ils pourront, en outre,
bénéficier de l'éco-prime de 1.000€, si les travaux engagés dans leur résidence principale permettent un gain énergétique d'au moins 30% sur la consommation conventionnelle en kWhep/m2/an.
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Règles de cumul (lire la suite de l'article sur Maisonapart.com ...)